L’église de l’Assomption de Consenvoye, dont une partie est classée au titre des Monuments historiques, a été durement touchée par les combats de la Première Guerre mondiale.
Parmi les vitraux offerts par les paroissiens lors de la Reconstruction, une verrière a retenu l’attention d’André Trouslard, qui étudie le parcours d’instituteurs ayant exercé dans des écoles situées sur le territoire d’activités de l’Association « Tourisme et mémoire de la rive gauche de la Meuse. »
Le vitrail concerné rappelle le souvenir de ses donateurs, Édouard Albert Colombé et son épouse Marie Ernestine Coralie Ély. Albert Colombé naît le 26 mars 1 854 à Moirey ; son père François Colombé, originaire de Vouthon-Haut, y était instituteur et avait épousé neuf mois plus tôt, à Crépion, Anne Florentine Trouslard.
Albert Colombé, comme son père, devient instituteur. Il épouse en 1878, à Samogneux, Ernestine Ély qui y est née.
De cette union, naît en 1879 une fille, Marie Louise Aline, à Samogneux au domicile de Lucie Bertrand veuve Jacquemin son arrière-grand-mère maternelle ; cette enfant meurt en bas âge à Vacherauville. Un fils, François Louis Alcide Fernand, naît en 1883 à Vacherauville mais décède à l’âge de 9 jours.
Albert Colombé a exercé dans les écoles de Brandeville, d’Houdelaucourt, de Vittarville, de Vacherauville et d’Esnes-en-Argonne.
En 1908, il prend sa retraite à Consenvoye, domicilié petite rue. Pour avoir organisé de nombreuses conférences agricoles et avoir vulgarisé l’emploi d’engrais chimiques, il sera décoré du Mérite agricole comme chevalier, puis comme officier.